Derrière la médaille de bronze d’Isabelle, il y a la fierté des Weidemann
Radio-Canada
Il était 3 h à Calgary ce samedi, le soleil n’était pas encore levé dans cette ville aux nombreux gratte-ciel. Mais dans la maison des Weidemann, c’était l’euphorie la plus totale chez les amis et la famille. Leur Isabelle venait d’offrir la première médaille au Canada des Jeux olympiques de Pékin.
Quelques minutes après être montée sur la troisième marche du podium, l’athlète de 26 ans, originaire d’Ottawa, a pu parler à ses proches qui, comme elle, habitent maintenant tous en Alberta.
Je lui ai dit que toute la famille était tellement fière, contente et excitée, résume sa mère, Laurel Rockwell.
Mère de trois enfants, qui font tous du patinage de vitesse, Mme Rockwell et son mari John ont pu célébrer à de nombreuses reprises les réussites de leurs enfants. Par contre, rien ne peut égaler une médaille olympique.
C’est très différent aux Jeux olympiques, c’est la plus grande scène [du sport amateur], ajoute-t-elle, toujours aussi joyeuse malgré le peu de sommeil dont elle a profité ses dernières heures.
Samedi midi, Marianne Portelance était toujours dans la maison familiale des Weidemann à célébrer la conquête de son amie des 14 dernières années. Elles ont toutes deux commencé le patinage de vitesse courte piste ensemble à Ottawa avant d’opter pour le longue piste et de déménager à Calgary.
C’est vraiment incroyable. Mes parents sont aussi venus à Calgary et on a pu partager cela avec les Weidemann. C’était vraiment excitant, dit celle qui étudie en Alberta, en plus de travailler pour le compte de l’Institut canadien du sport de Calgary.
La médaille de bronze d’Isabelle Weidemann était loin d’être acquise au 3000 mètres, mais tous les espoirs étaient permis puisqu’elle a déjà connu de beaux résultats sur cette distance, dont l’or en mars 2020 et l’argent en novembre 2021.
Foi de Marianne Portelance, sa bonne amie sera également à surveiller dans quelques jours au 5000 mètres : C’est sa distance, sa force, indique-t-elle. Rapidement, Laurel Rockwell a tenu à rappeler que tout est également possible lors de la poursuite par équipe, où Isabelle fera équipe avec Ivanie Blondin, elle aussi originaire d’Ottawa, et la Québécoise Valérie Maltais.