Depuis : la fable autobiographique de Lydia Képinski
Radio-Canada
Lydia Képinski est de retour avec Depuis, un album de 11 titres lancé vendredi, qui retrace en paroles ce qui s’est déroulé dans sa vie depuis la parution de son précédent opus, Premier juin, en 2018.
Dans la chanson-titre, qui est la première de l’album, l’artiste montréalaise se glisse dans la peau d’un chevalier pour raconter un amour impossible. Avec les textes complexes et imagés qu’on lui connaît, elle chante que la personne dont elle est éprise est déjà conquise.
S'ensuit une série de morceaux à saveur pop alternative, habillés par les séquenceurs et les synthétiseurs de Blaise Borboën-Léonard, qui retracent les aventures et amourettes émancipatrices qu’a vécues la chanteuse dans les quatre dernières années.
Riche parolière, Lydia Képinski a d’ailleurs pris le soin d’expliquer le sens (Nouvelle fenêtre) de chacune de ses chansons, qui sont souvent truffées de références mythologiques et historiques, sur le site de son agence.
Au fil de l’album, l’artiste montréalaise évoque donc une rencontre impromptue avec un ancien amoureux qui la déteste sur MTL me déteste, sa relation avec la solitude sur Arbol, et propose même une fable dans laquelle elle incarne une païenne en amour avec un jeune homme d’Église habité par une foi intense sur Anaël.
Avec des sonorités tantôt dansantes et disco, tantôt lentes et épurées, Depuis se termine par la délicate chanson Chlorine, qui fait allusion à une histoire de cœur qui ne semble pas vouloir se concrétiser. En toile de fond, Lydia Képinski fait des références à la piscine dans laquelle elle se baignait, enfant.
Viens jouer dans la piscine, je nous imagine, dilués dans le chlore, à la vie à la mort, chante-t-elle.
Pour compléter l’habillage sonore de son nouvel opus, Lydia Képinski a fait appel à Étienne Dupré et à Thomas Sauvé-Lafrance, qui jouent respectivement de la basse et de la batterie sur l’album. Alex Guimond, pour sa part, y a prêté sa voix.
Au mixage, on trouve Ghyslain-Luc Lavigne, Sébastien Blais-Montpetit et Valentin Ignat.