Demers et Lion dévoilent leur ambulance électrique
Le Journal de Montréal
Demers Ambulances et La Compagnie Électrique Lion ont dévoilé en grande pompe leur ambulance électrique baptisée «Demers eFX», lundi, à Beloeil.
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«Je tiens à saluer le leadership et le génie de l’équipe de Lion et à remercier le gouvernement du Québec et du PARI CNRC de leur appui dès le premier jour de ce projet ambitieux», a indiqué Alain Brunelle, président de Demers Ambulances, par communiqué.
Au total, il aura fallu près de cinq ans de collaboration entre Demers Ambulances et Lion pour arriver à créer ce nouveau type de véhicule d’urgence vert.
Demers Ambulances est le deuxième plus important fabricant d’ambulances en Amérique du Nord. Il est déjà présent dans 43 pays avec ses marques affiliées.
Grâce à ce nouveau partenariat, la PME espère déployer au moins 1500 ambulances électriques d’ici cinq ans.
Savoir-faire québécois
C’est Lion, à Saint-Jérôme, qui assemblera le châssis et Demers Ambulances, à Beloeil, qui y ajoutera le compartiment médical pour y effectuer l’assemblage final.
«C’est une grande fierté pour Lion d’avoir participé à ce projet transformateur pour la société. Et ce n’est que le début, alors que le châssis Lion5 développé par Lion pourra être utilisé dans de nombreux autres types de véhicules», a déclaré Marc Bédard, président-fondateur de Lion.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.