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Demandeurs d’asile: front commun «fragile» des provinces
TVA Nouvelles
En ralliant les autres provinces sur la question des demandeurs d’asile, le premier ministre François Legault a effectué un pas en direction d’un meilleur contrôle par Ottawa, mais il y a encore une importante distance à franchir.
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«C’est un exploit d’avoir réussi à bâtir un front commun, mais l’exploit se termine dès que ça oblige les provinces à faire quelque chose. Les provinces sont d’accord pour exiger quelque chose de la part d’Ottawa, mais ne veulent pas s’engager», a expliqué le professeur de droit constitutionnel à l’Université Laval, Patrick Taillon, en entrevue à LCN.
Ce dernier souligne que pour ce qui est de l’accueil des migrants déjà installés au Québec, il n’y a pas d’entente entre les provinces. L’absence de gestes concrets rend ce front commun très fragile aux yeux de M. Taillon.
Néanmoins, l’entente des provinces exerce une pression indéniable sur le fédéralisme canadien.
«Il y a une espèce de consensus qu’Ottawa ne peut pas éternellement ignorer», soutient l’expert.
La complexité de la situation vient notamment du fait qu’elle implique le droit international, mais également l’ensemble des paliers de gouvernement. Et le problème réside dans le fait que chaque ordre de gouvernement n’a qu’une partie des pouvoirs.