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Demain, j’étais ici : la parole aux adultes de demain
Radio-Canada
« Il fera beau demain » : c’est le message d’espoir qu’ont voulu lancer les 26 adolescents d’Ottawa dont les textes et les voix s’entrecroisent dans l'œuvre audionumérique Demain, j’étais ici, lancée cette semaine par le Théâtre Catapulte et La Nouvelle Scène.
L’idée à la base de ce projet : permettre à chacun d'eux de s’exprimer sur ses expériences personnelles, ses rêves ou ses difficultés, puis les illustrer en mots et en images.
Les élèves du Centre d’excellence artistique de l’Ontario, à Ottawa, ont travaillé à ce concept de baladodiffusion, alors qu’ils étaient confinés chacun chez soi, en plein cœur de la troisième vague de la pandémie de la COVID-19, l’automne dernier.
Parents séparés, transidentité, amitié à distance : les jeunes ont eu carte blanche. Ainsi, la moitié des participants ont pris la plume en rédigeant un texte; l’autre a ensuite pris la parole en y prêtant une voix et une interprétation aux mots des premiers.
Pour le jeune auteur Toby Guillemette, âgé de 17 ans, cet exercice a été aussi effrayant qu’excitant puisque, pour écrire, il a choisi de puiser dans une expérience extrêmement personnelle, dit-il.
À travers son texte, intitulé I’m not gonna lie, il a revisité la période de sa vie durant laquelle, plus jeune, il jouait au hockey. À cette époque, il se questionnait beaucoup sur son identité et vivait un malaise au sein de cet environnement.
Il n’y a pas beaucoup de représentations de personnes LGBTQ+, surtout transgenres, dans les sports et je voulais en parler, souligne Toby Guillemette.