De plus en plus de PDG unilingues anglais au Québec
TVA Nouvelles
L’annonce du discours du patron d'Air Canada prononcé uniquement en anglais devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) met en lumière l’effritement du français chez les dirigeants des entreprises québécoises.
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Plusieurs fleurons québécois sont désormais dirigés par des patrons qui ne peuvent pas s’adresser en français aux Québécois.
C’est notamment le cas de la présidente et cheffe de la direction de la Banque Laurentienne, Rania Llewellyn, qui parle l’anglais et l’arabe, mais pas la langue de Molière.
Le PDG de Couche-Tard, Brian Hannasch, ne parle pas non plus le français, bien qu’il ait promis, à son entrée en poste, qu’il comptait apprendre la langue.
Le PDG de l’entreprise d’ingénierie SNC-Lavalin, Ian Edwards, ne peut pas non plus parler aux Québécois dans leur langue.
Écoutez l’extrait de l’émission «À vos affaires» dans la vidéo ci-dessus.