
De plus en plus d’absences liées à la COVID-19 dans les hôpitaux de la région
Radio-Canada
La septième vague de COVID-19 se fait sentir parmi les employés du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui travaillent dans les six hôpitaux de la région alors que les congés de maladie liés au virus sont en augmentation.
Selon les plus récentes données du CIUSSS transmises à Radio-Canada vendredi, 187 employés sont en isolement, soit par mesure préventive, soit parce qu’ils ont contracté la maladie.
Nous sommes conscients que cette situation exerce une pression supplémentaire pour nos équipes. Aussi, nos gestionnaires sont à pied d’œuvre pour trouver des solutions et travaillent en collaboration avec les équipes sur le terrain, a déclaré par courriel le porte-parole du CIUSSS, Pierre-Alexandre Maltais.
La situation est particulièrement difficile à l'hôpital de Roberval où une vingtaine d'employés sont absents. Il s’agit de l’une des installations les plus touchées de la région.
Toutefois, avec 20 employés en moins, comme c’est le cas à l’hôpital de Roberval, il est plus difficile de maintenir l’entièreté des services sans avoir recours à certaines modulations. Les différentes alternatives identifiées sont en cours d’analyse, a ajouté le conseiller aux communications de l’organisation.
La présidente du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Julie Boivin, rappelle que ces installations du Lac-Saint-Jean étaient déjà fragilisées et que les absences actuelles liées à la COVID-19 ne font qu’accentuer la pression sur les employés restants.
Avant de commencer la période estivale, les installations de Roberval et de Dolbeau étaient vraiment précaires au niveau du personnel. On rajoute ces 20 absences, en plus des vacances, c’est vraiment énorme. D’autant plus que l’installation de Roberval a autant de gens retirés pour la COVID que l’installation de Chicoutimi qui sont vraiment en plus grand nombre, a réagi M. Boivin en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Selon la représentante régionale de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), la situation est tellement fragile [à Dolbeau-Mistassini] que tu enlèves une professionnelle en soins qui aurait la COVID que le château de cartes pourrait s’effondrer.
Le personnel doit combler ces absences en heures supplémentaires obligatoires. Julie Boivin croit que des chirurgies pourraient être retardées si d’autres membres du personnel de la santé doivent être retirés de leur milieu de travail.