De jeunes Québécois invités en secret à tirer avec ses armes
Le Journal de Montréal
Un ex-militaire vient tout juste d’être expulsé à vie d’un club de tir en Estrie, où il invitait en catimini des jeunes à manipuler ses armes à feu, ce qui inquiète au moment où les fusillades se multiplient à Montréal.
• À lire aussi: Deux quinquagénaires épinglés pour l’importation d’une arme prohibée près de Thetford Mines
• À lire aussi: Arme à feu: en prison à cause de son chihuahua
Le Journal a mis la main sur une série de vidéos et de photos jugées «préoccupantes» au cours des derniers jours. Sur celles-ci, un individu habillé avec une combinaison militaire proposait sur les réseaux sociaux à des jeunes de manipuler des armes à feu dans le Club de tir Sandhill, à Cookshire-Eaton, en Estrie.
«C’est un gars d’armée. Tout ce qu’il a appris à l’armée, il vous le montre. Ce n’est pas comme les policiers qui ne savent pas bien tirer. L’armée, c’est un autre niveau», lance Tekiout, un influenceur qu’on aperçoit dans une des vidéos publiées par le compte «Shooting Club» sur Snapchat.
C’est grâce à ce compte que l’individu en combinaison militaire faisait la promotion, qui serait illégale, de ses services auprès des jeunes sur le web. Il offrait des dizaines d’armes et demandait 160$ par personne pour chaque séance.
Pas au courant
Nouveaux médecins forcés de travailler au public: potentiellement discriminatoire, reconnaît Legault
Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.