De jeunes militants appellent à protéger les enfants contre les châtiments corporels
Radio-Canada
De jeunes défenseurs manitobains des droits de l'enfant ont profité de la Journée nationale de l’enfant samedi pour demander l'interdiction des châtiments corporels infligés aux mineurs.
Les membres de l'escouade des jeunes ambassadeurs du bureau du Défenseur des enfants et de la jeunesse du Manitoba ont rappelé que le droit à l’intégrité physique des enfants n'est pas toujours respecté au Canada, y compris au Manitoba.
Ils demandent alors au gouvernement fédéral de légiférer pour combattre cette pratique.
En l’occurrence, ils souhaitent l’abrogation de l'article 43 du Code criminel qui autorise le châtiment corporel dans certains cas, épousant ainsi la position du Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes.
Selon cette organisation, l'article du Code permet légalement aux enseignants, aux parents ou aux tuteurs d'utiliser des châtiments corporels si la force ne dépasse pas ce qui est raisonnable dans les circonstances.
Je pense qu'il est ridicule qu'il y ait une faille permettant la maltraitance des enfants dans ce pays qui autorise encore les gens à frapper les enfants, a déclaré Cherice Liebrecht, une jeune de l’escouade manitobaine à CBC.
Nous devons nous assurer que le Code criminel et toute forme de législation mettent les enfants au centre des préoccupations et également nous assurer que les enfants sont toujours protégés, a ajouté une autre membre, Cleche Kokolo.
Mercredi, le Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes a indiqué dans un communiqué que "les enfants n'ont pas bénéficié des mêmes protections contre la violence que celles qui sont tenues pour acquises par les adultes.
L’escouade des jeunes ambassadeurs du bureau du Défenseur des enfants et de la jeunesse du Manitoba sensibilise les enfants à leurs droits en vertu de la Déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant.