
De futurs ambulanciers de Drummondville partent en mission au Bénin
Radio-Canada
Le 14 janvier prochain, douze étudiants en soins préhospitaliers d'urgence du Collège Ellis, à Drummondville, s'envoleront pour le Bénin afin de réaliser une mission humanitaire. De concert avec l'entreprise ambulancière Dessercom, ils formeront des travailleurs de la santé béninois et leur donneront de l'équipement médical.
Ce samedi, le groupe de futurs techniciens ambulanciers paramédicaux et les représentants de Dessercom se sont rencontrés pour compléter les derniers préparatifs de leur voyage de deux semaines en Afrique.
Au Bénin, ils mettront à profit leurs connaissances. De plus, des équipements très convoités seront envoyés par conteneur, notamment une ambulance, un incubateur, des défibrillateurs et des moniteurs cardiaques.
Julie Andrade Garcia et Maxim Parent se sentent prêts à relever ce défi. Ils en profitent tout de même pour s'exercer à faire face aux diverses situations possibles. Par exemple, les étudiants disent avoir hâte d'aider des femmes à accoucher.
On est bien préparés. On a eu des cours à l'école pour apprendre comment faire tout ce qui est obstétrique. Là-bas, ce sera dans un autre environnement, complètement différent, avec d'autres moyens. Ce sera vraiment un échange de partage et de culture, explique Julie Andrade Garcia.
Je ne sais pas si on peut considérer qu'on est complètement prêts pour faire une mission comme ça, car on ne peut pas le savoir tant qu'on ne l'a pas vécu, je pense, admet Maxim Parent, fébrile.
Le directeur des opérations de Dessercom, Stéphane Scalabrini, tenait à donner ses conseils au groupe. Essayez de prendre vos médicaments dès le début pour faire dodo, parce qu'il fait 30 la nuit avec 100 % d'humidité, pas d'air climatisé, juste une petite fan qui fait du bruit, a-t-il prévenu.
En tant que chef de cette mission, sa deuxième au Bénin, il est conscient que c'est un pays où les soins de santé sont loin d'être comme au Québec, loin d'être comme au Canada. On se retrouve dans les soins de santé des années 1920 et des années 1930 au Québec.
Les étudiants compléteront leur formation collégiale à leur retour. Pour eux, cette mission représente non seulement un apprentissage professionnel mais surtout une expérience personnelle. Je pense qu'on va s'apercevoir qu'on est bien au Québec avec ce qu'on a, affirme Émilie Lalande-Lambert.