De « Radu » à Roy, un livre sur 25 ans d’histoire des Remparts
Radio-Canada
De la renaissance de l’équipe en 1996 aux succès actuels de la troupe de Patrick Roy, les Remparts ont formé une équipe unique dans le hockey junior canadien, ces dernières décennies. Dans Les Remparts de Québec - 25 ans de passion, le journaliste Mikaël Lalancette retrace l’histoire d’une organisation plus grande que nature.
Attitré à la couverture de la Ligue de hockey junior majeur durant plus d’une décennie, l’auteur le précise d’emblée. Son nouvel ouvrage à paraître mercredi n’est pas un énoncé de statistiques, de records et de faits insolites sur les diables rouges.
Ce que j’ai voulu faire, c’est raconter des histoires comme si on était un petit oiseau dans le vestiaire du Colisée qui assiste aux petites crisettes de Patrick Roy, aux conflits occasionnels, mais aussi qui voit ce qu’est la vie des joueurs, explique-t-il.
Si le succès du hockey junior dans un marché comme Québec semble aujourd’hui assuré, l’idée de faire renaître les Remparts ne manquait pas d’audace, poursuit Mikaël Lalancette. Il faut se rappeler le contexte de 1996, où commence son récit, avec l'achat des Harfangs de Beauport par Michel Cardin, Jacques Tanguay et Patrick Roy.
La morosité est en ville. Les Nordiques viennent de quitter Québec. L’économie va plus ou moins bien. Le Colisée est vieillissant, décrit l’auteur. Pour les trois nouveaux propriétaires, l’objectif est clair : recréer la magie des Remparts en or des années 70.
La suite est parsemée de succès, des foules monstres du Colisée à la conquête de la Coupe Mémorial 2006. Parmi les acteurs marquants des 25 dernières années, deux noms sont incontournables et sont revenus à maintes reprises durant la cinquantaine d’entrevues réalisées pour la rédaction du livre. Ceux de Patrick Roy et d’Alexander Radulov.
J’ai fait attention parce que je ne voulais pas que ce soit juste un livre sur Patrick Roy, mais tous les joueurs, entraîneurs et les gens qui ont gravité autour de l’équipe m’ont parlé de Patrick. Et sa mémoire à lui des événements est fabuleuse, relate Mikaël Lalancette.
Quant au Russe Radulov, son passage dans l’uniforme des Remparts l’a visiblement marqué autant qu’il a marqué les partisans de Québec. Radu, dès que tu l’appelles et que tu lui parles des Remparts de Québec, son ton de voix change. Il devient enjoué. Qu’il s’agisse de parler d'un couvre-feu manqué avec Michal Sersen ou de son fameux match de 11 points.
Le nouveau livre publié pour le 25e anniversaire de l’équipe promet d’ailleurs des histoires inédites, dont celle d’un Alexander Radulov en pleurs le matin de la finale de la Coupe Memorial contre les Wildcats de Moncton.