Dans l’univers musical d’Émile Bilodeau
TVA Nouvelles
Le jeune auteur-compositeur-interprète peut maintenant ajouter «narrateur» à sa feuille de route déjà bien remplie.
C’est dans le documentaire «Défendre nos forêts» réalisé par le Bureau d’enquête de Québecor qu’on peut dorénavant entendre sa voix autrement que sur une chanson.
Le sujet tombait pile dans les cordes de Bilodeau qui s’intéresse au sort des forêts québécoises depuis un bon moment.
Mais cet orteil dans l’eau du 7e art ne l’éloigne pas pour autant de sa première passion: la musique.
Comment on t'a approché pour faire la narration du documentaire?
C’est Ninon (Pedneault) et Marie-Christine (Noël), les deux journalistes qui ont réalisé le documentaire, qui m'ont approché pour que je puisse mettre ma voix là-dessus. J'ai accepté avec grand bonheur. Je me rappelle avoir vu «L'erreur boréale» de Richard Desjardins quand j'étais à l'école. Je suis bien content de prendre le relai.
On dirait que les chansons deviennent un peu plus sociales avec les années. Est-ce que je me trompe?
Tu as raison. Je vais vraiment m'inscrire comme étant un artiste qui réfléchit par rapport à notre société. Des tounes comme «Je me souviens» sur mon dernier album, ça s’inscrit vraiment là-dedans. Aussi «La jungle du capital», «Ma maladie mentale»... Mon dernier album parle beaucoup de la pandémie, puis des injustices qui ont fait surface pendant la quarantaine.
Est-ce qu'on t'a déjà approché pour te présenter en politique?