Dans Baie-de-Miramichi-Neguac, la course à trois entre dans son dernier droit
Radio-Canada
À moins d’une semaine de l’élection partielle dans Baie-de-Miramichi-Neguac, les candidats accélèrent la cadence pour tenter de convaincre les électeurs. Le vote par anticipation a déjà eu lieu, et le jour du vote est lundi prochain, le 20 juin.
Les candidats du Parti progressiste-conservateur et du Parti libéral aspirent à inverser la tendance au Nouveau-Brunswick. Après l’élection générale 2020, les francophones et anglophones, et les citoyens du Nord et du Sud, semblent plus divisés que jamais entre ces deux partis.
Réjean Savoie ambitionne de devenir un des rares Acadiens dans l’actuel gouvernement progressiste-conservateur. Shawn Wood, un anglophone, se présente pour un Parti libéral qui a surtout réalisé ses gains récents dans les régions francophones. Chad Duplessie fait valoir la liberté de parole d’un député du Parti vert pour les gens d’une communauté.
L’élection partielle dans Baie-de-Miramichi-Neguac a été déclenchée par la démission de la députée libérale Lisa Harris. Élue trois fois, celle-ci a cédé sa place en 2021 pour être candidate des libéraux fédéraux dans Miramichi—Grand Lake, une course qu’elle a d’ailleurs perdue.
Il y a donc 10 mois que les électeurs de Baie-de-Miramichi-Neguac sont sans représentant à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.
Shawn Wood, s'il garde le siège de Miramichi-Neguac dans le giron du Parti libéral, serait le seul élu anglophone d’un caucus actuellement composé entièrement de francophones.
Nous sommes une province bilingue, dit-il. Pour cette raison, il croit que ce serait bénéfique d’avoir un caucus bilingue pour rejoindre les électeurs dans toutes les régions de la province.
Enseignant devenu directeur de l'école secondaire Miramichi Valley High, Shawn Wood indique que sa conjointe est Acadienne, et affirme qu’il comprend le français la plupart du temps.
Les soins de santé et la crise du coût de la vie sont des enjeux qui lui sont particulièrement chers. Les gens ont peur quand ils voient des réductions de services en santé, mentionne-t-il.