Daniil Medvedev et le moment présent
Radio-Canada
Daniil Medvedev est numéro un mondial depuis la mi-juin et il le sera au moins jusqu’aux Internationaux des États-Unis. Il l’a appris samedi soir, sur le terrain, après sa victoire en finale du tournoi de Los Cabos au Mexique.
Il est vrai qu’il est parfois complexe et périlleux de calculer les points au classement et d’émettre des hypothèses sur le numéro 1 de la semaine suivante.
Le Russe, qui ne peut jouer sous ses couleurs depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, ne veut pas quitter son trône rapidement, mais il laisse les calculs aux journalistes.
Lui, il se concentre à gagner. À Los Cabos, à son premier tournoi depuis la mi-juin, et premier sur surface dure depuis celui de Miami, le grand droitier n’a pas cédé la moindre manche à ses rivaux, se permettant même un bagel en finale, remportée 7-5 6-0 contre le Britannique Cameron Norrie, tombeur de Félix Auger-Aliassime en demi-finales.
Je suis très en confiance et le tournoi de Los Cabos est exactement ce dont j’avais besoin, a expliqué Medvedev. C’est bien de revenir sur le dur et de savoir où tu te situes parmi les meilleurs joueurs. Je me sens bien pour la suite.
Dans un français aux accents du sud de la France, Medvedev a répondu avec sourire et ouverture aux questions des journalistes en point de presse.
On assiste à une sorte de Marcel Pagnolisation de Medvedev a écrit un imaginatif collègue qu’on ne nommera pas sur Twitter.
Le champion en titre et finaliste à Montréal en 2019 a dû composer avec une pause inhabituelle dans son calendrier avec l'exclusion des Russes et des Bélarusses à Wimbledon.
Il n’a pas non plus voulu ruminer trop longtemps la décision de la fédération anglaise. Il ne pouvait rien y changer. Il devait suivre les règles.