Daniil Medvedev décroche son premier titre en 2022
Radio-Canada
Le no 1 mondial Daniil Medvedev a réussi à Los Cabos son retour à la compétition après un mois et demi d'absence. Il a remporté samedi, au Mexique, son premier tournoi de la saison en battant 7-5 et 6-0 le Britannique Cameron Norrie, 3e tête de série et 12e au monde.
Le Russe, qui défendra dans trois semaines son titre aux Internationaux des États-Unis où il avait privé Novak Djokovic d'un rarissime grand chelem calendaire l'an passé, entame parfaitement son été sur le continent américain.
Plus tard cette semaine, il tentera de défendre son titre à l'Omnium Banque Nationale à Montréal (il s'était imposé à Toronto l'an passé), avant d'enchaîner par celui de Cincinnati.
Medvedev était scruté sous le soleil mexicain après six semaines loin des courts. Il n'avait en effet pu défendre ses chances à Wimbledon en juillet, les organisateurs du tournoi londonien n'ayant pas autorisé les Russes et Bélarusses à y participer, en réponse à l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.
Et force est de constater qu'il est apparu dans le bon rythme pour sa reprise, ne concédant aucune manche en quatre rencontres, certes face à de modestes adversaires, l'Australien Rinky Hijikata (224e), le Lituanien Ricardas Berankis (98e), le Serbe Miomir Kecmanovic (38e), avant de trouver un client plus chevronné en la personne de Norrie, qui avait barré la route de Félix Auger-Aliassime la veille.
La finale n'a été disputée que le temps de la première manche, Medvedev ayant dû s'employer plusieurs fois pour contenir la fougue de son adversaire, qui a d'abord su lui rendre un bris de service pour égaliser à 3-3.
Partie remise, puisque le no 1 mondial lui a aussitôt repris le service pour s'échapper 5-3. Suffisant? Pas encore, car Norrie a recollé à 5-5, avant que Medvedev ne le brise une troisième fois après s'être fait soigner le haut d'une phalange.
Quand vous jouez contre lui, vous savez que vous devez vous battre sur chaque point. Nous nous sommes brisés plusieurs fois et je savais que je devais juste rester dans le coup, a commenté le Russe, qui a en effet conclu 7-5.
Puis il s'est mis en mode rouleau-compresseur, alignant les coups gagnants au grand désarroi du Britannique, impuissant, et qui a capitulé au bout de 1 h 21.