
Daniel Alfredsson se prépare à une soirée émotive au Temple de la renommée
Radio-Canada
Daniel Alfredsson travaille depuis un certain temps sur le discours qu’il va livrer le 14 novembre à Toronto pour son intronisation au Temple de la renommée du hockey. L’ancien capitaine des Sénateurs d'Ottawa a défini les grandes lignes de ce qu’il veut dire, mais il doit encore travailler sur les mots qu’il choisira.
J’ai encore quelques semaines pour fignoler tout ça, mais je suis confortable avec ce que j’ai déjà préparé, a souligné Daniel Alfredsson, qui dit avoir été aidé par quelques amis pour ce grand moment. Ils écrivent beaucoup mieux que moi et m’aident à bien dire les choses.
Le Suédois sera le premier joueur de l’ère moderne des Sénateurs à recevoir cet honneur et seulement le cinquième de son pays d’origine. Les jumeaux Sedin, intronisés en même temps que lui, porteront le nombre de Suédois immortels à sept.
Je serai dans un groupe avec les Lidstrom, Sundin et Forsberg. Je reste humble par rapport à ça. C’est assez irréel. Être inclus dans ce groupe, c’est extraordinaire, continue de se réjouir Alfredsson.
Alors que l’ancien capitaine a eu beaucoup de temps pour réfléchir sur les grands moments de sa carrière, il a encore de la difficulté à réaliser l’héritage qu’il a laissé sur Ottawa et sur l’organisation des Sénateurs.
Je n’ai jamais vraiment pensé à l’héritage que je laissais. Mais, j’ai toujours été très fier d’être un travaillant. Je performais toujours de mon mieux et j'essayais d’aider l’équipe à gagner, a mentionné Alfredsson.
« Ce n’était pas toujours facile, mais je suis devenu bon pour travailler fort. Je suis fier d’avoir toujours fait un effort. C’est peut-être mon héritage, je ne sais pas. »
L’attaquant vedette de l’organisation a mentionné qu’il n’aurait jamais pu rêver à une aussi grande carrière lorsqu’elle a commencé en 1995. Lors de ma première saison, on a eu trois entraîneurs différents et autant de directeurs généraux. Je pensais que ma carrière dans la Ligue allait durer neuf mois, a rigolé l’ancien numéro 11.
Alfredsson rencontrait les médias alors qu’il devait prendre les mesures pour le complet qu’il portera lors de la grande soirée. Il souligne que les derniers mois ont été plutôt fous et ont un peu bousculé son quotidien.