Dalhousie se sent mal desservie par la GRC
Radio-Canada
Normand Pelletier, maire de Dalhousie, au Nouveau-Brunswick, n’est pas tendre envers les services de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans sa communauté.
Dalhousie est desservie par le détachement de la GRC à Campbellton, qui se trouve à une distance d’environ 25 kilomètres.
C’est frustrant. C’est souvent qu’on a des gens qui appellent à l’hôtel de ville avec des plaintes, des situations. Il manque [de policiers] sur le terrain. C’est le gros problème que nous avons ici, affirme Normand Pelletier au cours d’une entrevue accordée lundi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.
Les gens portent plainte à la GRC pour des vols et du trafic de drogue, indique notamment le maire. Ils font des plaintes et on dirait qu’il n’y a rien qui se fait.
Normand Pelletier estime que la GRC compte dans ce territoire une dizaine d'agents de moins aujourd'hui qu'en 2016 lorsqu'il a été élu maire.
Le problème avec la GRC, comme on le sait, ils n'engagent pas [d’agents] à temps partiel ou des gens qui sont à la retraite et qu’ils reprennent à temps partiel pour remplir des postes vacants, soit de maladie ou de vacances. C’est un gros problème partout dans les places rurales, déplore Normand Pelletier.
Une centaine de résidents de la région de McAdam ont aussi critiqué, la semaine dernière, le manque de ressources et d'action de la GRC. Les résidents ont expliqué que les agents tardent trop à intervenir ou n'interviennent pas du tout lorsqu’ils ont besoin d’eux.
La commandante divisionnaire de la GRC au Nouveau-Brunswick, DeAnna Hill, qui était présente à cette réunion publique organisée par le conseil municipal de McAdam, a attribué cette situation à une pénurie de personnel qui touche la GRC à l’échelle nationale.
Les discussions avec la GRC pour améliorer la situation ne mènent à rien, selon le maire Pelletier.