Développement des jeunes : les approches différentes du Canadien et des Sénateurs
Radio-Canada
Les Sénateurs d’Ottawa, avec leur masse salariale famélique (ils ne respectent pas encore le plancher salarial de 60,24 millions) pourraient-ils devancer le Canadien de Montréal au classement cette saison? Je me posais cette question, samedi, en regardant les espoirs des Sens battre ceux du Tricolore à Kanata.
Depuis plusieurs années, quand les camps des recrues prennent fin et que s’amorcent les vrais camps d’entraînement de la Ligue nationale de hockey (LNH), les observateurs rayent machinalement les Sénateurs de leur liste d’équipes aspirant aux séries éliminatoires.
Quelque part dans leur calepin, la majorité note que l’avenir des Sénateurs s’annonce radieux parce que leur système de développement regorge de jeunes talentueux.
Les recrues du CH et des Sénateurs s’affronteront à nouveau lundi en fin d’après-midi. Mais après avoir vu jouer, notamment, les attaquants Egor Sokolov, Shane Pinto et Zack Ostapschuk, il est déjà acquis que d’autres commentaires positifs au sujet des Sens se retrouveront dans mes notes cette semaine.
Depuis 2015, année après année, les recruteurs des Sénateurs ont eu énormément de flair. Et les dirigeants de l’organisation ont appuyé ces récoltes par un travail de développement qui, aujourd’hui, apparaît fort bien orchestré.
Quand on regarde la formation actuelle, une valeur fondamentale ressort.
On constate que les jeunes joueurs, à moins d'être dotés d'un talent exceptionnel, ont passé plus ou moins 100 matchs dans la Ligue américaine de hockey (LAH). Au cours de cette phase de leur développement, ces jeunes ont aussi goûté périodiquement à la LNH.