Développement dans Ascot : des élus réclament une enquête indépendante
Radio-Canada
Plusieurs élus municipaux ont réclamé la tenue d’une enquête indépendante à la séance du conseil municipal du 13 septembre afin de faire la lumière sur la décision de permettre un type de développement dans le secteur d’Ascot qui irait à l’encontre de la vision des élus.
Est-ce que c’est une erreur? Possible. (…) mais peut-être que ça ne l’est pas, a déclaré le conseiller municipal Pierre Avard lors de la séance du conseil municipal de lundi. Le conseiller est allé jusqu’à se demander si ce dossier ne devrait pas être analysé par l’Unité permanente anticorruption (UPAC). ¸ Comme lui, plusieurs élus veulent faire la lumière sur l’ajout de l’usagecommerce de détail et service en général dans le secteur du projet immobilier du Carré Belvédère. Un usage qui permet l’ouverture d’épicerie grande surface. Une décision qui selon eux, va à l’encontre de la volonté du conseil municipal. Quand des élus prennent des décisions. Que nos décisions ne se reflètent pas dans la réglementation, c’est complètement inacceptable, a notamment déclaré la conseillère Annie Godbout. À une question d’un citoyen lors de la période de questions, le greffier adjoint à la Ville de Sherbrooke, Éric Martel, n’a pas été en mesure de fournir de réponse. Après avoir consulté les archives municipales, notamment des dossiers du règlement 1200 (NDLR : de zonage et de lotissement), on ne peut expliquer l’origine de l’apparition de la classe C2 dans la zone C1845. Je demande à la direction générale, au comité exécutif, de pouvoir déposer aux membres du conseil municipal une enquête indépendante externe pour faire la lumière sur ce qui est arrivé. Mme Godbout à réclamé l’imputabilité des personnes responsables. S’il y a des personnes qui sont fautives, il faut qu’elles paient pour, a-t-elle souligné. Le maire Steve Lussier a lui aussi reconnu qu’il fallait faire la lumière sur les événements. Je suis favorable (à une enquête indépendante), a-t-il déclaré aux journalistes en marge de la séance du conseil municipal. Je vais en discuter avec mon directeur général pour qu’il fasse la lumière. Demain matin, je rencontre la vérificatrice générale.More Related News