Dépistage des voyageurs : « pas l’idéal » d’attendre 2 semaines, admet le Dr Njoo
Radio-Canada
Les voyageurs sélectionnés pour un test aléatoire de dépistage de la COVID-19 devraient pouvoir faire ce test le « plus tôt possible » après leur retour au pays, concède le Dr Howard Ndjoo, l'administrateur en chef adjoint de l'Agence de la santé publique du Canada.
Deux Ontariennes, Maddi et Tori Nixon, ont raconté à CBC qu'elles n'avaient toujours pas reçu de trousse de dépistage, alors qu'elles sont rentrées d'un voyage en Irlande le 29 mai.
Leur cas a été chaotique, ajoutent les deux soeurs d'Oakville, près de Toronto.
Maddi avait été choisie pour un test aléatoire de dépistage, mais elle n'en a pas été informée à son arrivée à l'aéroport Pearson de Toronto.
« On ne nous a pas prises à part [à l'aéroport] ou dirigées vers une file séparée, tout était normal. »
Trois jours après leur retour au Canada, les deux soeurs ont reçu un courriel qui les menaçait d'une amende si le test obligatoire n'était pas fait. Mais qui des deux devait faire le test? Finalement, la semaine dernière, Maddi a eu un appel automatisé l'informant qu'elle était celle qui devait se soumettre au dépistage.
Toutefois, près de deux semaines après être rentrée au pays, la jeune femme attend toujours la trousse de test.
« Je n'ai pas de problème à faire un test aléatoire à l'aéroport. Mais à quoi ça sert plus d'une semaine plus tard? »
Sa soeur Tori est d'accord : Ça semble plutôt contreproductif à ce point-ci. Si nous avions la COVID en revenant, nous aurions pu propager le virus entretemps. Si le résultat du test est positif maintenant, qui nous dit qu'on l'a attrapée à l'étranger?