Démantèlements de campements de sans-abri: une situation «alarmante» sur le terrain
TVA Nouvelles
Des intervenants en itinérance demandent que la Ville mette en place un plan d’action plus clair lors des démantèlements de campements dont le nombre continue d’augmenter à Montréal.
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«C’est alarmant», estime la directrice générale de la Mission Old Brewery, Émilie Fortier.
Témoin de démantèlements presque quotidiens d’un campement rue Saint-Jacques, elle n’est pas surprise d’apprendre que plus de 110 démantèlements ont eu lieu dans la métropole depuis le début de l’année 2024.
L’organisme demande un plan d’action clair de la Ville avant tout démantèlement.
«Là, la stratégie est éparpillée. On sait qu’il y a des équipes de médiation sociale, que la police essaie d’améliorer ses pratiques, mais personne ne se parle», dit-elle.
Pour le Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal, les chiffres disparates fournis par les arrondissements témoignent d’une absence de «ligne directrice» à Montréal.
«On n’a pas de ligne claire sur ce qu’on fait et pourquoi on le fait, alors d’un arrondissement à l’autre on est soumis à toutes sortes de réalités», explique la porte-parole Julie Grenier.
Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal demande carrément un moratoire sur les démantèlements.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...