Déjà de quoi s’inquiéter
Radio-Canada
Les faux départs s’accumulent pour le Canadien. On dirait Michael Johnson qui trouve des façons de ne pas affronter Donovan Bailey sur 150 mètres pour couronner le vrai roi du sprint. Attention à la disqualification hâtive.
Une ou deux défaites pour commencer, le partisan peut secouer les épaules. Trois, il lève les sourcils. À quatre d’affilée pour lancer une saison qui suit une finale de la Coupe Stanley, il y a de quoi se gratter rageusement le fond de la tête.
Surtout quand l’équipe en question se fait malmener comme ce fut le cas face aux Sharks de San José mardi soir, victorieux 5-0.
Ç’aura pris environ 3 min 36 s pour sceller le sort du Tricolore.
Timo Meier et Jonathan Dahlen laissés complètement libres dans l’enclave ont fait dévier un tir de la pointe pour lancer les Sharks en avant, puis Ben Chiarot s’est aventuré mollement en zone offensive, s’est fait prendre et Christian Dvorak n’a jamais été en mesure de rattraper ledit Dahlen qui a sauté sur un retour de lancer dans une descente à deux contre un. On sentait que c’en était fait.
Ce soir, on ne méritait pas de gagner. La game est pas malhonnête. Elle a été honnête avec nous ce soir.
Les chiffres donnent froid dans le dos. L’adversaire mène 15-3 pour les buts marqués après ces quatre rencontres. Le Canadien a été blanchi 13 fois en avantage numérique et a donné 7 buts en 17 occasions en désavantage.