Déclaration commune contre la venue de Ray-Mont Logistiques dans MHM
Métro
Tandis que la construction est sur le point de débuter, des citoyens, commerçants et élus d’Hochelaga-Maisonneuve ont présenté ce vendredi une déclaration commune contre la venue du projet de plateforme de transbordement de marchandises de l’entreprise Ray-Mont Logistiques.
Indiquant que le projet ne correspond pas à leur vision de développement du quartier, les signataires de la Déclaration conjointe pour un développement à échelle humaine demandent que tous les paliers de gouvernement «s’assoient ensemble pour mettre fin à cette saga».
«Ray-Mont Logistiques, c’est une aberration, c’est un anachronisme, c’est une nuisance, c’est une erreur du passé», a déclaré lors du point de presse Cassandre Charbonneau-Jobin, porte-parole de la Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM, affirmant du même souffle que le zonage aurait dû être changé il y a plusieurs années par les administrations municipales.
«Mais peu importe à qui la faute, il ne faut pas oublier qu’à la base de tout ça, il y a un entrepreneur qui connaît parfaitement les nuisances qu’il cause [et] qui persiste à vouloir s’installer à 100 mètres de résidences, malgré l’opposition citoyenne. Cela en dit long sur sa moralité», a déploré Cassandre Charbonneau-Jobin.
Les adhérents à la déclaration rappellent que le projet de Ray-Mont Logistiques impliquera, à terme, l’entreposage de 10 000 conteneurs, la livraison et le transbordement de 100 wagons de train et 1000 déplacements de camions par jour.
En plus des citoyens du regroupement Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM et des députés provincial et fédéral, Alexandre Leduc et Soraya Martinez Ferrada, des organisations telles que les Centres de la petite enfance, la Table de quartier d’Hochelaga-Maisonneuve, la Coop Couturières Pop et l’Association québécoise des médecins pour l’environnement figurent parmi les signataires de la déclaration.
S’adressant à Ray-Mont Logistiques, le député d’Hochelaga-Maisonneuve Alexandre Leduc a soutenu lors du point de presse que le mouvement d’opposition à ce projet ne se limite pas à deux ou trois voisins mécontents. «C’est tout un quartier qui se soulève.»