Décès du Franco-Ténois d’adoption Eugène Roach, « un amoureux de la vie »
Radio-Canada
Eugène Roach, professeur, entraîneur, passionné de musique et de sports et personnalité bien connue dans la communauté francophone de Yellowknife, est décédé la semaine dernière des suites d'un cancer. Il était âgé de 45 ans. Profondément attristés par son départ, ceux qui l'ont côtoyé se souviennent de la marque qu'il a laissée et lui rendent hommage.
Acadien d’origine, Eugène Roach avait fait du Nord sa maison il y a plus de 20 ans.
Je suis tombé en amour avec le Nord, puis j’ai décidé d’y rester, disait-il à ce propos dans une entrevue réalisée par Radio-Canada en 2018, à l’occasion de la sortie de son premier album de chansons, De l’Acadie à l’Arctique.
Récemment enseignant en éducation physique à l’École St. Joseph de Yellowknife, Eugène Roach a commencé sa vie à Saint-Louis-de-Kent, au Nouveau-Brunswick. Il a ensuite décidé de prendre la route des territoires, s'arrêtant d’abord à Mayo, au Yukon, puis posant ses valises à Yellowknife, aux Territoires du Nord-Ouest.
C’est là qu’Andréanne Simard l’a côtoyé dans des cabarets Taïga, des spectacles ayant pour but de promouvoir des talents franco-ténois. Ensemble, ils partageaient une passion pour la musique.
Elle se souvient de lui comme de quelqu’un qui était très attaché à sa culture.
« Dans tous ses textes, ça paraissait qu’il était amoureux de là d'où il venait, amoureux de sa culture; il était amoureux de la vie et aussi du français. »
Il était vraiment un pilier de la francophonie de Yellowknife, se remémore Christine Lévesque, qui a aussi connu Eugène Roach à travers la musique en 2007.
Elle a notamment chanté en duo la chanson Tes enfants dispersés avec le musicien, puis a fait chanter, à plusieurs reprises, La francophonie est bien vivante à l’École St. Joseph, où elle a travaillé quelque temps avec lui. Les deux morceaux étaient composés par Eugène Roach.