Début de la toute première Semaine sherbrookoise du jeu vidéo
Radio-Canada
Sherbrooke Innopole présente la première édition de la Semaine sherbrookoise du jeu vidéo. Du 4 au 10 avril, les passionnés de jeux vidéos sont invités à plusieurs événements dont un marathon de jeux de vidéos, une soirée réseautage pour les professionnels, ou encore un laboratoire de création d'un jeu vidéo.
Par cette initiative, l'organisme paramunicipal Sherbrooke Innopole souhaite faire connaître les acteurs locaux de l'industrie, les six studios de jeu vidéo de Sherbrooke et les différentes formations professionnelles disponibles.
L'objectif n'est nul autre que de faire de la Ville de Sherbrooke le troisième pôle de développement des jeux vidéos, après Montréal et Québec.
Pour ce faire, les conditions gagnantes étaient déjà réunies, selon Marc-Henri Faure, le directeur aux Services aux entreprises et aux Technologies de l'information, à Sherbrooke Innopole. En effet, en plus de studios déjà installés à Sherbrooke, la Ville bénéficie de nombreux jeunes professionnels, à peine sorti de l'école.
C'est un secteur porteur pour créer des emplois et de la richesse à Sherbrooke. Ça attire énormément les jeunes. On a deux universités et un cégep qui offrent des formations en artistiques, en gaming, en programmation, qui peuvent apporter de la main-d'œuvre pour ce secteur-là, explique Marc-Henri Faure. Nous, il fallait qu'on amène d'autres studios, d'autres formations.
Les efforts mis en ce sens depuis 2016 ont porté fruit. Par exemple, l'entreprise Eidos-Montréal a implanté un nouveau studio à Sherbrooke en 2020, suivi d'Ubisoft, qui a annoncé récemment d'importants investissements dans la ville. Deux dossiers sur lesquels Sherbrooke Innopole a travaillé lors de nombreux mois.
Aujourd'hui, les studios de Sherbrooke parviennent à attirer des gens de l'extérieur ayant des formations très spécialisées, en provenance de Montréal, de Québec, et même de l'étranger, ajoute Marc-Henri Faure.
Le studio Eidos-Sherbrooke a présentement 35 employés, mais ce nombre pourrait être de 100 d'ici cinq ans. L'entreprise souhaite travailler sur des nouvelles technologies pouvant être intégrées à de nombreux jeux vidéos.
Parmi ces nouvelles technologies, on retrouve l'apprentissage des machines, pour améliorer, par exemple, des personnages de soutien, en les rendant intelligents, pour qu'ils bonifient l'expérience du joueur, on veut que notre compagnon soit intelligent, on veut qu'il s'adapte à notre façon de jouer, explique Isabelle Déry, directrice aux projets et partenariats, chez Eidos-Sherbrooke.