Début de l’enquête sur la mort par balle de Babak Saidi à un poste de la PPO
Radio-Canada
La sœur d'un homme de l'est de l'Ontario, qui a été tué par balle dans un poste de la Police provinciale de l'Ontario (OPP) en 2017, espère en savoir plus sur les dernières minutes de la vie de son frère, alors qu’une enquête du coroner débute cette semaine.
Babak Saidi, 43 ans, est décédé au poste de la Police provinciale de l'OntarioPPO de Morrisburg, le 23 décembre 2017, après être arrivé pour son enregistrement hebdomadaire obligatoire, conséquence d'une condamnation en 2014.
Une bagarre s'en est alors suivie, au cours de laquelle un officier a tiré plusieurs coups de feu, tuant M. Saidi.
Après avoir enquêté sur l'incident, l'Unité des enquêtes spéciales (UES) a conclu qu'il n'y avait aucun motif raisonnable de porter des accusations criminelles contre l'officier ayant tiré sur M. Saidi.
Selon sa sœur aînée, Elly, M. Saidi souffrait de schizophrénie. Elle espère que des recommandations issues de l'enquête pourront aider à sauver d’autres vies dans le futur.
Peut-être que cela aidera quelqu'un d'autre aux prises avec un problème de santé mentale, a-t-elle déclaré.
Une douzaine de témoins, dont l'agent qui a tué M. Saidi par balle, doivent témoigner durant quatre jours, selon un calendrier partagé par l'avocate Christine Johnson, qui représente la famille de M. Saidi aux côtés de Paul Champ.
L'enquête devrait également permettre d’entendre des experts en analyse des menaces et du comportement et de la formation sur le recours à la force, ainsi qu'un ami de la famille Saidi qui a été témoin de l'altercation.
De telles enquêtes ne sont pas des procès criminels et visent plutôt à établir les circonstances entourant le décès d'une personne. Un jury civil peut également faire des recommandations pour éviter des incidents similaires à l'avenir.