Début de construction de la Maison de soins palliatifs Sault-Saint-Louis
Métro
Les travaux de construction de la Maison de soins palliatifs Sault-Saint-Louis (MSPSSL) ont débuté cette semaine à LaSalle, pour une ouverture prévue début 2024.
La maison communautaire permettra de desservir la population du Grand Sud-Ouest, où seulement quelques lits en soins palliatifs existent en hôpital pour 275 000 habitants. Aux lits de l’Hôpital de Lachine et de l’Hôpital de Verdun s’ajouteront huit places à LaSalle, qui pourront accueillir environ 125 patients par année.
Au-delà des soins médicaux, la maison de soins palliatifs offrira «un service tout à fait personnalisé aux patients qui font le choix de vivre leurs derniers jours dans une maison de soins palliatifs», a déclaré la présidente du conseil d’administration de la MSPSSL, Manon Barbe, lors d’une entrevue avec Métro.
La construction de la MSPSSL devrait aboutir à la fin 2023, pour une ouverture aux patients au début de l’année 2024 au 8699 boulevard LaSalle à LaSalle. Le conseil d’administration a récolté 6,1 M$ pour la construction de l’édifice, et pour assurer les services pour les deux premières années.
La maison a l’intention de recruter entre 125 et 150 bénévoles pour faire fonctionner ce service de proximité sur une base communautaire, notamment pour du soutien aux soins et la préparation des repas.
Le gouvernement provincial finance l’espace communautaire à hauteur de 110 000$ par lit par année, ce qui représente un peu moins de 50% des fonds nécessaires pour opérer les ressources. La MSPSSL complétera ce fonds à l’aide de campagnes et activités de financements diverses. Une vente de poinsettia et un Loto-Voyage sont en cours, tandis que des boîtes gourmandes seront vendues en février et une Marche pour la dignité aura lieu en mai 2023.
La directrice du conseil d’administration a confié vouloir instaurer quatre jours de porte ouverte «pour offrir à la population l’opportunité de venir voir comment une maison de soins palliatifs [peut-être] accueillante et chaleureuse; ça n’a rien à voir avec une institution médicale», conclut-elle.