
Début d’une grève de 14 jours pour des chauffeurs d’autobus de l’Énergie
Radio-Canada
La routine est chamboulée pour environ 760 élèves du territoire du Centre de services scolaire de l’Énergie ainsi que leurs parents qui ont dû s’organiser pour amener leurs enfants à l’école lundi matin. Ils devront le faire durant deux semaines si rien ne change.
Onze chauffeurs de la compagnie de transport scolaire Autobus de l’Énergie ont déclenché une grève pour protester contre l’état des négociations.
Environ 10 % des élèves qui utilisent le transport scolaire sur le territoire sont affectés par ce moyen de pression. Les 17 autres entreprises qui offrent le service ne sont pas en grève.
On est vraiment désolés pour les parents, pour tout ce que ça peut comporter comme gros désagréments, mais il faut comprendre que [...] c’est un moyen ultime, c’est pas le moyen qu’on choisit de gaieté de cœur, a déclaré la présidente du secteur transport scolaire à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN, Josée Dubé.
Le centre de services scolaire affirme ne pas être en mesure d’assurer le transport de ces élèves durant la grève. Malheureusement, n’ayant aucune solution alternative, aucun transport scolaire ne pourra être offert aux élèves touchés pour toute la semaine prochaine (du lundi 20 mars au jeudi 23 mars, car le vendredi 24 mars est une journée pédagogique déjà prévue au calendrier scolaire), a indiqué l’organisation par communiqué vendredi dernier.
Des élèves d'une école privée et d'une autre du système scolaire anglophone sont touchés par la grève.
Selon le syndicat, le problème se situe notamment au niveau des salaires offerts. Il rappelle que Québec a octroyé de l’argent supplémentaire aux employeurs pour le transport scolaire juste avant la rentrée.
Les sous, ils les ont eus, les contrats, ils sont signés, l’argent, ils l’ont dans leur poche. Il est là, le problème, c’est que l’argent, ils l’ont et il faut qu’ils le remettent aussi, il y a une partie qu’ils doivent remettre absolument aux employés parce que sinon, on ne fera plus ce travail-là, affirme Josée Dubé.
La représentante syndicale estime que le travail de chauffeur d’autobus est de plus en plus difficile.