Débat à Orford : l’économie, l’environnement et la santé sous le feu des projecteurs

Les candidats de la circonscription d'Orford se sont affrontés lors d'un débat organisé lundi soir en vue des élections du 3 octobre prochain.

Monique Allard, du Parti québécois (PQ), Gilles Bélanger de la Coalition avenir Québec (CAQ), Vicki-May Hamm du Parti libéral du Québec (PLQ), Martin Lamontagne-Lacasse du Parti conservateur du Québec (PCQ) et Kenza Sassi de Québec solidaire (QS) étaient de la partie. 

Le débat était enregistré en direct au Vieux Clocher de Magog. Plus de 120 personnes se sont rassemblées dans la salle de spectacle pour assister à la soirée. 

Les discussions se sont animées dès le premier thème abordé par le modérateur, qui a porté sur la pénurie de main-d'œuvre. Martin Lamontagne-Lacasse, le candidat du PCQ, a accusé les autres partis de vouloir encore plus centraliser les décisions liées à l'économie au niveau du gouvernement provincial. Les candidates du PLQ et du PQ s’en sont vivement défendues.

Vicky-May Hamm a en effet rappelé qu’elle demande plus de place aux régions dans les processus décisionnels qui les concernent. Moins de mur-à-mur, plus de sur mesure, a quelques fois répété la candidate. Plus discrète pendant les débats, la candidate Monique Allard, du Parti québécois, a quant à elle souligné l’importance d’un ministère des Régions pour appuyer les villes et les municipalités et répondre directement à leurs besoins.

Les reproches ont aussi fusé quand est venu le temps de parler du réseau de la santé. Vicky-May Hamm a souligné que le personnel de la santé est épuisé, ce à quoi Kenza Sassi a rétorqué que beaucoup de problèmes dataient de la réforme de l’ancien ministre libéral Gaétan Barrette. Vicki May-Hamm a alors confirmé que son parti ne prévoyait pas de nouvelle réforme. 

Monique Allard a de son côté déploré que malgré les promesses faites par la CAQ en 2018, elle et des milliers de citoyens n'aient toujours pas de médecin de famille. Gilles Bélanger a répondu en soulignant la difficulté de corriger 20 ans de problèmes en santé en pleine pandémie.