Crise du logement : Plus bas taux d’inoccupation jamais constaté à Rouyn-Noranda Crise du logement : Plus bas taux d’inoccupation jamais constaté à Rouyn-Noranda
Radio-Canada
Le taux d'inoccupation des logements est maintenant de 0.3 %
La situation est difficile en Abitibi-Témiscamingue depuis quelques années, mais là une nouvelle baisse aussi drastique, le plus bas taux d’inoccupation qu’on a vu dans les rapports de la SCHL, ça nous inquiète grandement pour les locataires de la région. On le sait que déjà à 1,1 % c’était difficile, on craint pour les locataires à faibles et modestes revenus qui doivent faire face à cette crise du logement, soutient Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).
Véronique Laflamme souligne que les logements familiaux incluant trois chambres à coucher et plus seront notamment plus difficiles à trouver.
On peut vraiment dire que la rareté des logements locatifs s’étend et les taux d'inoccupation sont particulièrement bas dans les petites municipalités. Ailleurs en Abitibi, la rareté continue de se faire sentir. À Amos, le taux d'inoccupation est de 1,1 % et Val-d’Or de 2,2 %, rapporte-t-elle.
Le faible nombre de logements disponibles exerce une pression à la hausse sur le prix des logements.
Les gens qui travaillent au salaire minimum dans les épiceries, dans les pharmacies, etc. n'ont pas des revenus qui augmentent aussi vite que le coût de loyer. Ça veut dire que les gens s'appauvrissent. De plus en plus de gens doivent demander de l'aide entre autres aux banques alimentaires après avoir payé le loyer pour boucler le budget et ça, ce n'est pas normal dans une société riche comme le Québec en 2022, souligne Véronique Laflamme.