Crise agricole: «Quand va-t-on avoir des gestes concrets du gouvernement?»
TVA Nouvelles
Malgré de multiples mobilisations des producteurs et productrices ces derniers mois afin de faire part de leurs difficultés, les agriculteurs québécois restent sur leur faim, eux qui en arrachent notamment en raison de la météo et de la chute de leurs revenus.
• À lire aussi: «Ça devient toujours un casse-tête»: près de 20 000 travailleurs étrangers attendus dans nos champs
Le message lancé par les agriculteurs n'a pas été entendu par Québec selon le président de l'Union des producteurs agricoles du Québec, Martin Caron.
«Que ce soit des députés ou des ministres nous disent "On vous entend, on vous écoute, ce n’est pas facile votre métier", explique-t-il en entrevue à l'émission Le Québec Matin. Donc on s’attend à des changements puisqu’on parle de crise agricole présentement, mais nous sommes encore en attente.
«Quand va-t-on avoir des gestes concrets du gouvernement? se demande-t-il. On n’a pas encore réglé ce qui s’est passé en 2023 par rapport au changement climatique et aux feux de forêt.»
Malgré plusieurs initiatives favorisant l’achat local, les producteurs ne sentent pas d'urgence d'agir de la part des décideurs publics.
«Je pense qu’on a pris pour acquis l’agriculture et l’agroalimentaire et qu’on voit ça comme une dépense au lieu d’un secteur d’investissement», indique M. Caron.
«La première chose qu’on nous demande c’est: "Combien ça va coûter?", continue-t-il. Moins de 1% du budget global du Québec pour l’agriculture et l’agroalimentaire, c’est un non-sens.»
Le président de l’Union des producteurs agricoles a trois demandes urgentes pour le gouvernement.