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Crimes sexuels: les négociations se poursuivent pour André Boisclair
Le Journal de Montréal
Les négociations se poursuivent dans le dossier d’André Boisclair et se transporteront devant un juge, en privé, pour tenter d’accélérer le processus dans cette affaire d’agression sexuelle armée.
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« C’est un programme qui se fait confidentiellement, dans le bureau d’un juge, qui facilite les négociations », a expliqué Me Jérôme Laflamme de la Couronne, ce vendredi au palais de justice de Montréal.
Boisclair, 55 ans, brillait par son absence à la cour ce matin. Représenté par son avocat Me Michel Massicotte, il a toutefois fait savoir qu’il demandait, de commun accord avec la Couronne, une séance de facilitation en lien avec ses accusations d’agression sexuelle armée, et avec la participation d’un tiers.
Selon la dénonciation, les crimes auraient été commis à Montréal en janvier 2014, soit quelques mois seulement après la fin de son mandat comme délégué général du Québec à New York.
Boisclair avait été arrêté en mai 2020.
Aucune date de procès n’a encore été fixée, et la victime alléguée n’a à ce jour jamais témoigné publiquement de ce qu’elle aurait subi. Et il existe une possibilité qu’elle n’ait jamais à le faire, puisqu’il n’est pas rare que les séances de facilitation débouchent sur un plaidoyer de culpabilité.
« Ça peut être sur ça, mais ça peut aussi être sur la durée d’un procès, ou sur une question de droit », a toutefois tempéré Me Laflamme, sans vouloir se prononcer sur le cas spécifique de Boisclair.