Crimes sexuels : forcée de vivre dans le même immeuble que la famille du présumé agresseur de sa fille
TVA Nouvelles
La mère d’une fillette de sept ans de Gatineau qui aurait été agressée sexuellement par un voisin du même immeuble où la famille réside ne peut déménager sur-le-champ, car elle doit d’abord suivre une procédure exigée par l’Office d’habitation de l’Outaouais.
«On rentre le soir en revenant de l’école et ma fille me dit: ‘’maman c’est quand qu’on s’en va ?’’» souffle en larmes la maman de la présumée victime. Son identité est protégée par une ordonnance de non-publication qui empêche de dévoiler des détails qui pourraient permettre d’identifier la fillette.
Selon la police de Gatineau, la jeune fille aurait été enlevée, séquestrée et agressée sexuellement par un jeune homme de 18 ans dans un logement du district du Lac-Beauchamp, à Gatineau, le 22 août dernier.
«Il l’a rentré de force dans notre bloc à logements, raconte la maman de 27 ans en entrevue. Il l’a amené dans le sous-sol. Il avait retiré complètement ses vêtements. Ma fille a réussi à se sauver, à courir à travers le stationnement du bloc complètement nue, il restait que ses bas et ses souliers.»
Ce dernier a été arrêté et fait maintenant face à des accusations d’enlèvement, de séquestration, de contacts sexuels et d’agression sexuelle armée.
La mère était partie faire des commissions, alors que son conjoint était à la maison. C’est lui qui l’a appelé pour raconter l’événement.
«C’est l’appel qui fend les genoux d’un parent», dit-elle.