Création de l’École nationale de danse du Canada pour mieux préparer la relève
Radio-Canada
En septembre s’ouvrira, à Dorval, la toute nouvelle École nationale de danse du Canada (ENDC), qui vise à outiller les futurs danseurs professionnels et à développer leur polyvalence afin faciliter leur insertion sur le marché du travail.
C’est la chorégraphe et professeure de danse québécoise Sonia Clarke qui est à l’origine de ce projet ayant vu le jour en raison de la pandémie de COVID-19. Cela faisait plusieurs années que je songeais à ouvrir une école de danse, raconte-t-elle. Pendant la pandémie, j’ai eu le temps de réfléchir à ce que je voulais faire.
Je suis retournée aux études pour faire une maîtrise en gestion des arts et de la culture et je me suis rendu compte que c’était le moment de mettre sur pied cette école, car on avait besoin de quelque chose de nouveau, poursuit-elle.
C’est en janvier 2021 que Sonia Clarke a lancé le projet de l’ENDC avec les trois autres cofondatrices : Lisa Marie Villeneuve, qui a été son élève, ainsi que Véronique Sévigny Leclerc et Christine Langston, qui sont à la tête du Studio de danse Imperium, à Dorval.
Je n’aurais pas pu me rendre là où j’en suis sans elles, dit Sonia Clarke.
La création de l’ENDC, qui ambitionne de former un maximum de 40 élèves par an, répond notamment à la nécessité d’accroître la polyvalence des danseurs et danseuses.
Quand je pense à mon vécu et à celui de danseurs croisés pendant ma carrière, je vois que les gens qui maîtrisent plus qu’un style de danse ont trouvé plus facilement du travail, explique Sonia Clarke.
Formée aux Grands Ballets Canadiens, elle a également appris les danses modernes, jazz et afro. C’est le fait d’être polyvalente qui m’a permis de rebâtir une carrière à mon retour au Québec après avoir travaillé pour des compagnies européennes.
Autre besoin identifié dans le milieu : celui d’accompagner des danseurs et danseuses de niveau avancé vers une carrière professionnelle.