CPE : au tour du personnel de la CSN de voter sur une grève illimitée
Radio-Canada
Après leurs consœurs de la CSQCentrale des syndicats du Québec la veille, les 11 000 travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) affiliées à la CSNConfédération des syndicats nationaux sont appelées jeudi à se prononcer à leur tour sur un mandat de grève générale illimitée.
Leurs représentants syndicaux estiment que l’octroi d’un tel mandat donnerait plus de poids au comité qui négocie le renouvellement de leur convention collective avec le gouvernement Legault.
Le vote se déroule tout au long de la journée à la grandeur du Québec. Les résultats de la consultation seront dévoilés vendredi lors d’une conférence de presse dont l’heure et le lieu n’ont pas encore été annoncés.
Mercredi, les 3200 membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQFédération des intervenantes en petite enfance du Québec-CSQCentrale des syndicats du Québec) ont voté à 91,2 % en faveur d'un mandat de grève générale illimitée.
À l’instar de la FIPEQFédération des intervenantes en petite enfance du Québec, les syndicats de CPECentre de la petite enfance affiliés à la CSNConfédération des syndicats nationaux et à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSFédération de la santé et des services sociaux–CSNConfédération des syndicats nationaux) jugent insuffisantes les offres déposées par le gouvernement.
Ils lui reprochent notamment d’être prêt à consentir des augmentations de salaire substantielles uniquement aux éducatrices spécialisées. Québec propose à ces dernières des hausses de salaire supérieures à 20 % sur trois ans.
De son côté, le personnel de soutien responsable de l’administration, de l’alimentation et de l’entretien devrait se contenter d’un rehaussement n’excédant pas 9,3 % sur trois ans.
Le vote des syndiquées affiliées à la CSNConfédération des syndicats nationaux coïncide avec la fin du mandat de 10 jours de grève qu’elles avaient approuvé au début de l’automne
La présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de CPECentre de la petite enfance de Québec–Chaudière-Appalaches (CSNConfédération des syndicats nationaux), Mélanie Pelletier, croit que ses membres sont prêtes à intensifier leurs moyens de pression.