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COVID longue : l’Ontario n’a pas d’approche « coordonnée », prévient le ministère
Radio-Canada
L'approche actuelle de l'Ontario au sujet des patients souffrant de symptômes à long terme de la COVID-19 est « fragmentée » et pourrait mener à un manque de soins pour ces derniers, selon des documents du ministère de la Santé obtenus par La Presse canadienne.
La Presse canadienne a obtenu ces documents internes grâce à la Loi sur l'accès à l'information.
L'Ontario n'a pas d'approche coordonnée, peut-on lire dans un message remontant à juin.
« Certains fournisseurs répondent à la demande immédiate pour les soins post-COVID, mais ces services sont insuffisants, fragmentés et insoutenables sans financement. »
De 10 % à 20 % des personnes qui contractent la COVID-19 souffrent toujours de symptômes plus de trois mois après leur infection, souligne le même document gouvernemental, qui met en garde contre l'impact possible sur le système de santé, le taux d'absentéisme du travail et l'économie.
Le ministère ontarien de la Santé y ajoute que d'autres provinces comme le Québec, l'Alberta et la Colombie-Britannique sont des chefs de file nationaux, en matière de COVID longue.
La fatigue chronique, l'anxiété et les pertes de mémoire figurent parmi les symptômes possibles de la COVID longue.
Un autre document obtenu par La Presse canadienne fait état d'une annonce prévue en décembre dernier sur la COVID longue, une annonce qui n'a jamais eu lieu.
Hannah Jensen, attachée de presse de la ministre de la Santé Sylvia Jones, n'a pas voulu commenter la question, mais rétorque à La Presse canadienne que le gouvernement a mis en place un code de facturation pour la COVID longue que les médecins peuvent utiliser.