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COVID-19 : recrudescence des infections au Bas-Saint-Laurent
Radio-Canada
Après avoir récemment atteint un plateau de contagion, le Bas-Saint-Laurent voit de nouveau le nombre de citoyens ayant contracté la COVID-19 monter en flèche.
Cette situation n'est pas étonnante, note le directeur régional de la santé publique, Dr Sylvain Leduc. L'augmentation observée coïncide avec le déconfinement de la province ainsi qu'avec l’arrivée au Bas-Saint-Laurent d’un sous-variant d’Omicron, le BA.2.
Cette souche a pour particularité d’être encore plus contagieuse que le variant Omicron. Avec le nombre d’allègements qu’on a permis le 12 mars dernier, l’augmentation du nombre de contacts entre les gens et l’apparition de ce variant-là, ça fait une recrudescence des cas qu’on observe un peu partout au Québec, mais surtout dans certaines régions, comme la nôtre , explique le Dr Leduc.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le virus touche à l'heure actuelle 441,7 personnes par 100 000 habitants dans la région. Le Bas-Saint-Laurent demeure donc l’une des régions avec le plus haut taux de positivité.
Le directeur régional de la santé publique insiste : la situation n’est pas préoccupante, mais il faut néanmoins demeurer alerte.
Au cours de la semaine, soit du samedi 19 mars au vendredi 25 mars, le Bas-Saint-Laurent a enregistré 506 nouveaux cas de COVID-19 par tests test d'amplification en chaîne par polymérasePCR. Ce nombre était de 457 la semaine précédente et de 365 lors de la première semaine du mois de mars 2022. Ces données ont été compilées par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS).
Ce n’est cependant que la pointe de l’iceberg, croit Dr Sylvain Leduc. Il rappelle que les tests test d'amplification en chaîne par polymérasePCR sont réservés à une clientèle restreinte et qu'on estime le nombre réel de nouvelles infections à environ trois fois plus.
Cette hausse des infections ne se reflète toujours pas par des hospitalisations plus nombreuses. Depuis le début du mois de mars, le nombre de personnes hospitalisées simultanément varie de 16 à 24.
Rappelons que les hôpitaux de la région peuvent accueillir 40 patients en zone chaude et 4 patients aux soins intensifs.