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COVID-19 : plusieurs milliers de manifestants à Genève contre les restrictions sanitaires
Le Journal de Montréal
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi après-midi dans les rues de Genève pour s’opposer aux restrictions liées à la pandémie de COVID-19, dénonçant une « dictature sanitaire », a constaté un journaliste de l’AFP.
Arborant des panneaux sur lesquels on pouvait lire « Fausse pandémie, vraie dictature », « Liberté oui », ou encore « Non au pass, non au chantage, oui au bon sens », les manifestants ont scandé à de nombreuses reprises « Liberté » ou « Berset démission », du nom du conseiller fédéral (ministre) suisse chargé de la Santé, Alain Berset.
« Il y a beaucoup de monde, mais on s’y attendait parce qu’il y a beaucoup de personnes qui commencent à trouver bizarres toutes ces mesures qui sont en inadéquation totale avec la réalité », a affirmé à l’AFP Chloé Frammery, enseignante genevoise et figure du mouvement anti-vaccin COVID-19 en Suisse qui a évoqué la présence de « 5 000 personnes ».
« La liberté de choix est importante surtout dans un pays qui se prétend démocratique comme la Suisse, donc laissons la liberté de choix aux gens qui veulent se faire vacciner ou pas », a-t-elle estimé, ajoutant pour sa part ne pas vouloir « servir de cobaye ».
Interrogés par l’AFP, certains manifestants jugeaient que le vaccin anti-COVID avait été privilégié alors que des traitements « peu chers » existent depuis longtemps, comme l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine.
Ces médicaments n’ont jamais montré la moindre efficacité contre la COVID-19, a rappelé à plusieurs reprises l’Organisation mondiale de la Santé.
D’autres faisaient référence au IIIe Reich, en disant « non au pass nazi-taire », les deux « s » du mot passeport étant écrits comme les lettres « ss » sur les uniformes nazis, ou en arborant une étoile jaune avec la mention « non-injecté » à l’intérieur.
Enfin, certains s’en sont également pris verbalement aux médias présents, les traitant parfois de « collabos », de « menteurs » ou les accusant d’être complices d’un « nouvel ordre mondial ».
Le cortège, qui a défilé pendant plusieurs heures dans les rues de la ville, a terminé son parcours devant le siège européen des Nations Unies.