COVID-19 : la santé publique du Canada conseille de ne pas baisser la garde
Radio-Canada
Les autorités de santé publique du Canada affirment qu'à court terme, le plus grand risque que court le pays avec la COVID-19 est d'assister à une recrudescence des cas avec, en plus, le retour d'autres virus respiratoires saisonniers.
La grippe, par exemple : si elle s'ajoute au fardeau de la COVID-19 l'automne et l'hiver prochain, l'impact sur nos systèmes de santé pourrait être considérable, a mis en garde le Dr Howard Njoo, sous-administrateur en chef de la santé publique au Canada.
En clair, non seulement la pandémie n'est pas terminée, mais il est primordial de se concentrer dès maintenant sur la préparation [...] et que tous les niveaux de gouvernement travaillent ensemble, a-t-il poursuivi.
De son côté, la Dre Theresa Tam estime qu'avec la COVID-19, le Canada entre dans une période de transition.
Et nous risquons de rencontrer des obstacles en cours de route, explique l'administratrice en chef de la santé publique au pays. Notamment une recrudescence de cas ce printemps, et probablement à l'automne et à l'hiver également.
Au pays, la moyenne des cas quotidiens de COVID-19 a connu une augmentation de 28 %, en date du 31 mars 2022.
Cela indique qu'une résurgence [de la contamination] est en cours, a déclaré la Dre Tam en conférence de presse à Ottawa.
Vendredi, le Québec enregistrait 17 décès supplémentaires et 37 hospitalisations de plus. En dépit d'une hausse des cas, le gouvernement de François Legault n'envisage pas d'imposer de nouvelles mesures pour le moment. Cela dit, le directeur national de santé, Luc Boileau, ne l'exclut pas non plus.
En Ontario, où une hausse des infections est enregistrée, le nombre de cas confirmés de COVID-19 s'élevait à 3519, un nombre inégalé depuis le début de février.