COVID-19: la santé mentale des jeunes Québécois au plus mal
TVA Nouvelles
La pandémie n’a pas fait de cadeaux aux Québécois et encore moins aux jeunes de 12 à 25 ans, dont la santé mentale s’est considérablement effritée au cours de la dernière année, selon une nouvelle enquête de l’Université de Sherbrooke et du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Estrie-CHUS.
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Au moins 50 % des jeunes interrogés de plus de 16 ans ont ainsi indiqué qu’ils présentaient des symptômes d’anxiété ou de dépression allant de modérés à sévères, d’après l’étude dévoilée mercredi.
Fait encore plus inquiétant, 25 % des jeunes sondés ont pensé qu’ils seraient mieux morts ou ont envisagé de se faire du mal. Un phénomène qui serait par ailleurs en hausse chez les cégépiens.
La consommation excessive d’alcool a également augmenté chez les jeunes Québécois, alors que le vapotage a connu une diminution.
Portant sur plusieurs thèmes comme la santé psychologique, l’attrait pour l’école ou encore la consommation de substances, l’enquête a démontré que la pandémie de COVID-19 a directement nui à la santé mentale, mais aussi physique, des jeunes.
«Les résultats démontrent que l’on doit porter une attention particulière à certains groupes de jeunes à plus haut risque. Par exemple, les jeunes ayant une autre identité de genre ou encore les jeunes vivant des périodes de transition comme le passage du secondaire au cégep», a souligné la Dre Mélissa Généreux, professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke et médecin-conseil à la Direction Santé publique du CIUSSS de l’Estrie - CHUS.
Les jeunes ont mentionné qu’ils souhaitaient retrouver leurs activités, le sport et leurs contacts sociaux pour retrouver un semblant de normal dans leur quotidien.