COVID-19: «Signes encourageants» au Royaume-Uni pour la levée des restrictions
Le Journal de Montréal
Il existe des «signes encourageants» quant à la levée des restrictions liées à la COVID-19 en Angleterre à la fin du mois, a déclaré dimanche Oliver Dowden, membre du gouvernement du premier ministre britannique Boris Johnson.
• À lire aussi: Vivre avec le virus, ce sera difficile pour nos hôpitaux
• À lire aussi: Pour les populations vulnérables: des rappels annuels des vaccins envisageables, selon des experts
Évoquant ces restrictions sur SkyNews, dont le télétravail et l’introduction du passeport sanitaire dans certains lieux, Oliver Dowden, ministre sans portefeuille au sein du gouvernement, a souligné le «fardeau que cela impose à l’hôtellerie-restauration, à l’économie, aux écoles, etc., et je veux que nous nous en débarrassions, si c’est possible».
«Les signes sont encourageants, mais, clairement, nous attendrons de voir les données avant de prendre cette décision définitive», a ajouté M. Dowden, qui est aussi président du Parti conservateur.
Ces restrictions, décidées le mois dernier, doivent être réexaminées le 26 janvier. Selon les médias, leur assouplissement s’intégrerait dans une stratégie de Boris Johnson pour se relancer. Englué dans un scandale provoqué par des fêtes à Downing Street en plein confinement, le dirigeant conservateur lutte pour son maintien en pouvoir.
Furieux de ces manquements aux règles pendant la pandémie, des députés conservateurs ont déjà averti Johnson qu’il ne pourrait pas compter sur leur soutien pour étendre les restrictions liées à la COVID-19. Celles-ci concernent uniquement l’Angleterre, car chaque nation britannique décide de ses propres mesures en matière de politique sanitaire.
Le Royaume-Uni a enregistré samedi 81 713 cas de coronavirus en 24 h, le plus faible bilan quotidien en un mois. Le nombre de décès de personnes ayant été déclarées positives à la COVID-19 dans les 28 jours précédant leur mort reste cependant élevé avec 1843 décès dans les sept derniers jours, soit une hausse de 45% par rapport à la semaine précédente.
Keir Starmer, le dirigeant du Labour, principal parti d’opposition, a espéré que ces restrictions, surnommées «plan B», puissent être levées «dès que possible».