
COVID-19: la réouverture des écoles est sécuritaire selon Dr Roumeliotis
Radio-Canada
Les enfants doivent retourner en classe dès que possible, selon le médecin-chef du Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO), le Dr Paul Roumeliotis.
Il affirme que les contrecoups de la pandémie pèsent très lourd sur les enfants. Les données scientifiques évoquées par le Dr Paul Roumeliotis démontrent sans équivoque un impact sur leur santé mentale.
Il a mentionné, en point de presse virtuel, que de plus en plus d’enfants sont aux prises avec des troubles anxieux et dépressifs et, selon lui, l’école virtuelle a des limites. « L’isolement social est bien présent, même avec l’école virtuelle, et ça contribue à nuire à la santé mentale des jeunes », dit-il.
« C'est très important de retourner à l’école pour renverser l’effet nocif et négatif de la pandémie sur les jeunes. »
Le Dr Roumeliotis ajoute que les écoles n’ont pas été d’importants lieux de transmission du coronavirus depuis le début de la pandémie. Au contraire, la grande majorité des infections chez les jeunes ont été contractées à l’extérieur du milieu scolaire, précise-t-il.
Ce portrait est convaincant selon le grand patron de la santé publique de l’est ontarien. Les écoles sont des lieux sécuritaires. Elles doivent être les dernières à fermer et les premières à rouvrir.
Des mesures seront en place dans les établissements pour respecter les normes de la santé publique, relève le médecin-chef.
En vertu de la nouvelle approche, les enfants symptomatiques demeureront à la maison tant qu’ils ressentiront des symptômes pouvant être associés à la COVID-19.
À peine 44 % des enfants sur le territoire du Bureau de santé de l'est de l'OntarioBSEO ont reçu une première dose de vaccin, selon des chiffres dévoilés mercredi, une proportion qui déçoit le Dr Roumeliotis.