COVID-19 : les tests aléatoires à l’aéroport suspendus
Radio-Canada
Ottawa a annoncé vendredi après-midi la suspension temporaire des tests aléatoires obligatoires pour les gens vaccinés qui rentrent au pays.
Ces tests cesseront dès samedi et pourraient reprendre le 1er juillet. Ils seraient alors faits à l'extérieur des aéroports, c'est-à-dire à la clinique, à la maison, etc. Les voyageurs vaccinés ne seront plus obligés de donner un échantillon dès leur arrivée en sol canadien.
Pour les personnes non vaccinées, les tests obligatoires seront toujours effectués à l'aéroport, et ce, jusqu'au 1er juillet, puis à l’extérieur par la suite.
Ce faisant, le gouvernement vise à réduire l'attente dans les aéroports sans mettre fin complètement aux tests aléatoires et obligatoires.
« Le gouvernement du Canada reconnaît les répercussions que les temps d’attente élevés dans certains aéroports canadiens ont sur les voyageurs », a déclaré dans un communiqué de presse Omar Alghabra, ministre des Transports du Canada.
« Nous continuons de travailler avec des aéroports, des transporteurs aériens, des bagagistes et d’autres partenaires pour mettre en œuvre des solutions afin de réduire les retards à l’approche de la période de pointe estivale. »
Depuis le mois d'avril, 865 agents de contrôle de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) ont été embauchés dans l’ensemble du Canada, indique Ottawa. La disponibilité des agents et des agents étudiants des services frontaliers aurait aussi été optimisée.
Selon le gouvernement Trudeau, seulement des 3 % des passagers à l'aéroport Pearson de Toronto et à l'aéroport international de Vancouver subissent des délais de plus de 30 minutes.
Des critiques, dont un certain nombre d'experts en santé publique, ont déclaré que ce type de régime de tests n'était pas nécessaire à ce stade de la pandémie. Ils ont qualifié cette politique de fardeau bureaucratique qui s'ajoutait aux retards déjà longs dans les aéroports, aux prises avec des installations douanières encombrées.