COVID-19 : Les enseignants favorables aux nouvelles règles d’isolement
Radio-Canada
La décision prise la semaine dernière par la santé publique du Québec de ne plus obliger l’isolement de cinq jours lors d’une infection à la COVID-19 est bien reçue dans le milieu de l’éducation et de la petite enfance de l’Est-du-Québec.
Les élèves et les enseignants qui contractent le virus peuvent continuer à se présenter à l’école, même avec des symptômes de la maladie.
L’isolement obligatoire est maintenu seulement en cas de fièvre. Il s'agit en quelque sorte d'un retour aux règles en vigueur avant la pandémie de COVID-19.
Ces assouplissements limiteront notamment le recours aux remplacements lorsque des enseignants devaient rester à la maison. Ces remplacements étaient de plus en plus difficiles à effectuer en contexte de pénurie de main-d'œuvre.
Pour l’instant, on n’a personne pour remplacer, explique le président du syndicat de l’enseignement de la région de La Mitis, Jean-François Gaumont. Ce sont toujours les collègues des autres groupes qui ont d’autres classes qui viennent dépanner. Là, il va y en avoir moins.
Les enseignants arrivaient souvent au bout de leur banque de congés de maladie lorsqu’ils devaient s’isoler.
Quelqu’un qui attrapait deux fois la COVID tombait en congé sans solde, ajoute M. Gaumont. Il y en a qui sont papa ou maman et qui doivent en plus s’absenter pour des rendez-vous.
Ces assouplissements s’appliquent aussi aux centres de la petite enfance (CPE) et facilitent aussi la gestion de la main-d'œuvre, souligne la coordonnatrice pour le Réseau des services à la petite enfance de l’Est-du-Québec, Marie-Élise Gagnon.
La COVID va maintenant être traitée comme n’importe quelle autre maladie infectieuse, ajoute Mme Gagnon.