
COVID-19 : L’industrie du spectacle sur le qui-vive
Radio-Canada
Si la pandémie était un film, il serait sans doute Le Jour de la Marmotte, mettant en vedette un Bill Murray totalement dépassé par les événements. Toutefois, pour les secteurs d'activités comme les arts et spectacles, les derniers jours étaient loin de la comédie...
Avec le variant Omicron qui continue de jouer les trouble-fêtes, la fiction rejoint la réalité pour l'industrie du spectacle, qui doit encore tout réorganiser son calendrier.
Dès lundi, de nouvelles restrictions sanitaires entrent en vigueur dans les commerces, restaurants et salles de spectacles du Québec. Pour le monde culturel, c'est un retour à des salles qui ne peuvent accueillir que la moitié de leur capacité.
Les salles de l'Est-du-Québec n'ayant pas de spectacle à l'affiche avant la mi-janvier, les directions se croisent les doigts de ne pas avoir à bousculer davantage le calendrier 2022.
Jacques Pineau, directeur général et directeur artistique de Spect'Art Rimouski, indique toutefois être prêt à toute éventualité.
Nous, on est des praticiens du plaisir. Quand on ne peut pas le faire au meilleur de nos capacités, que voulez-vous, on essaie de le faire du mieux qu'on le peut, avec les paramètres qui nous sont donnés, laisse-t-il tombé.
« Depuis 21 mois, c'est comme ça. On fait et on défait. Pour ensuite refaire. »
Toutefois, l'organisme rimouskois refuse de céder à une forme de panique pour le moment. On va maintenir le statu quo jusqu'aux environs du 10 janvier. On aura peut-être d'autres mesures que ce qu'on a présentement. Nous sommes mieux de bouger la machine une seule fois que de modifier nos plans deux ou trois fois, plaide M. Pineau.
Puisque la Salle Desjardins-Telus de Rimouski a une capacité d'accueil de 903 places en temps normal, c'est donc environ 450 spectateurs qui pourront assister aux différents spectacles offerts par Spect'Art.