Courts séjours : des Estriens ravis de la fin imminente des tests PCR à la frontière
Radio-Canada
L'assouplissement imminent des exigences d'Ottawa concernant les voyages de courte durée est accueilli avec joie par des citoyens de Stanstead, qui espéraient depuis longtemps ce relâchement pour retrouver des proches.
Le conjoint d'Hélène Hamel, une résidente de Stanstead, vit à quelques kilomètres de chez elle, mais de l'autre côté de la frontière. Depuis le début la pandémie, elle n'a pas mis le pied aux États-Unis. Même si la frontière terrestre est ouverte aux voyages non essentiels depuis le 8 novembre dernier, c'est le test PCR exigé au retour au pays qui l'a freinée.
Je n'étais pas pour traverser parce que je n'ai pas un 200 $ d'extra à dépenser chaque fois! s'exclame-t-elle.
Ottawa devrait annoncer ce relâchement vendredi. Ce changement ciblera tous les voyages par voie aérienne et terrestre, et devrait entrer en vigueur d'ici la fin novembre.
Avec cette bonne nouvelle-là, je pourrais descendre pour la fin de semaine. Le visiter, visiter de la famille, des amis, se réjouit-elle.
« Ce n'est pas juste moi. Ce sont plein de gens à Stanstead! On fait juste traverser pour le plaisir, aller chercher un peu de lait, faire du magasinage. »
Le maire de Stanstead Jody Stone accueille également favorablement cet assouplissement, rappelant que de nombreux résidents de sa municipalité avaient l'habitude de faire des allers-retours fréquents entre les deux pays.
Ça fait déjà presque deux ans qu'on n'a pas vu nos proches. On va pouvoir passer la journée avec eux et être capable de revenir sans problème, affirme-t-il.
L'annonce tombe également à point pour les stations de ski situées à la frontière. Si Jay Peak et Stowe, aux États-Unis, devraient recevoir cette année un peu grand afflux de visiteurs canadiens, la situation ne risque toutefois pas de changer énormément pour les stations canadiennes; les visiteurs américains seront toujours tenus de présenter un résultat de test négatif effectué 72 heures avant leur voyage.