Cours de Culture et citoyenneté québécoise: le PQ veut en faire un contrepoids à Netflix
TVA Nouvelles
Transhumanisme, intelligence artificielle, discrimination systémique: le nouveau cours de Culture et citoyenneté québécoise est un fourre-tout et doit être révisé en profondeur afin de se concentrer sur le patrimoine culturel, affirme le Parti Québécois.
«Qu’est-ce qui indique que c’est un cours québécois? À peu près rien. On passe à côté de l’essentiel. Ça s’appelle citoyenneté et culture québécoise. Or, on ne voit à peu près rien sur la citoyenneté québécoise et rien sur la culture québécoise», se désole le député péquiste Pascal Bérubé.
Depuis la rentrée scolaire, le nouveau cours est venu remplacer le programme d’Éthique et culture religieuse (ECR), où la religion occupait une place trop importante, aux yeux du gouvernement Legault.
Le PQ s’en réjouit, lui qui demandait l’abolition du cours d’ECR depuis des années.
Toutefois, Pascal Bérubé déplore que le programme, offert de la première année jusqu’à la fin du secondaire, soit devenu une façon de couvrir du contenu qui ne trouvait pas sa place ailleurs dans la grille.
Comme l’écrivait le chroniqueur Antoine Robitaille dans les pages du Journal, les enseignants devront notamment aborder de vastes thèmes comme l’écoresponsabilité, la communication numérique et le transhumanisme, en plus d’intégrer l’éducation à la sexualité.
D’autres sujets, comme la discrimination systémique (un concept rejeté par la CAQ) ou le «sexe assigné à la naissance» font également sourciller Pascal Bérubé.
La présence de ces éléments est étonnante pour «un gouvernement aussi allergique au wokisme», dit le député de Matane-Matapédia.
«Ces deux concepts font leur apparition, sous la CAQ, dans les manuels scolaires de toutes les écoles», s’étonne-t-il. «J’ai l’impression que le ministre n’a pas regardé ce qui se passait.»