Coups de feu au CUSM: Les deux policiers n’étaient pas visés
TVA Nouvelles
Les deux policiers qui ont eu la peur de leur vie à la fin août, croyant être la cible d’un tireur à leur sortie du CUSM, n’étaient finalement pas visés, selon ce que révèle l’enquête. Ils auraient été victimes de balles perdues.
Depuis les événements survenus dans la nuit du 24 août dernier, les enquêteurs du SPVM n’ont pas ménagé les efforts pour tenter de comprendre pourquoi quelqu’un avait ouvert le feu en direction des deux agents qui quittaient le Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Rappelons qu’une policière avait été légèrement blessée à un bras lors de l’incident.
Après trois semaines d’enquête, les autorités ont été en mesure d’établir que les coups de feu auraient été tirés depuis un espace vert aménagé entre les rues Saint-Jacques et Pullman, au sud de l’hôpital.
«Or, en raison du relief, il est improbable que le tireur ait pu intentionnellement cibler les policiers qui étaient alors dans le stationnement», a indiqué le SPVM par voie de communiqué.
C’est donc dire que les deux policiers se trouvaient à la mauvaise place, au mauvais moment.
«Le scénario le plus plausible est qu’à la suite d’une décharge d’arme à feu dans la zone identifiée, des projectiles perdus ont poursuivi leur chemin en direction nord. Ce sont les impacts de ces projectiles qui ont été retrouvés dans la façade de l’édifice, à proximité d’où se trouvaient deux policiers. Des éclats par ricochet pourraient expliquer la blessure subie par la policière», a résumé le SPVM.
À ce jour, aucun suspect n’a encore été appréhendé dans cette affaire.
Toute personne qui détiendrait de l’information au sujet de cet événement est invitée à communiquer avec Info-Crime, au 514 393-1133.