COP26 : Émilise Lessard-Therrien veut responsabiliser les régions
Radio-Canada
De retour de la COP26 à Glasgow, la députée solidaire de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, pense que l'accord convenu aurait dû être plus contraignant et que l’on devrait établir des plans régionaux de lutte aux changements climatiques.
Après avoir assisté à la conférence internationale sur le climat, Émilise Lessard-Therrien se dit préoccupée par certains aspects du Pacte de Glasgow pour le climat, notamment le fait que la clause sur la réduction du charbon et des énergies fossiles est moins sévère que prévu.
Ce dont on se rend compte, c'est que tous les pays sont excellents pour prendre des engagements pour les 15 prochaines années, mais c'est la prochaine décennie qui va faire toute la différence. Ça prend des gestes beaucoup plus ambitieux et responsables dès maintenant, pas dans 15 ans. Il va être trop tard dans 15 ans. C'est dès maintenant qu'il faut être responsable, lance-t-elle.
Plusieurs pays ont également exprimé leur déception par la décision de réduire progressivement plutôt que de supprimer progressivement l'utilisation du charbon, la principale source d'émissions de gaz à effet de serre (GES).
D’ailleurs, le texte ne garantit pas les objectifs de l’Accord de Paris, soit de limiter le réchauffement en deçà de 2 degrés Celsius.
Là, pas juste moi, mais beaucoup de gens, beaucoup d’organismes environnementaux, craignent qu’on n’atteigne même pas [la limite] le réchauffement de 2 degrés. Ça, c’est vraiment préoccupant pour la suite des choses, souligne Émilise Lessard-Therrien.
Pour diminuer les émissions GESgaz à effet de serre au Québec, Émilise Lessard-Therrien affirme qu'il faudrait établir des plans régionaux de lutte aux changements climatiques.
Je pense que pour s'en sortir, il va falloir qu'on fasse des luttes peut-être plus locales, plus régionales, qu'on rapproche la lutte des gens.
Selon elle, cela motiverait davantage les citoyens à se mettre en marche.