Convois antipass: lacrymogènes contre les manifestants sur les Champs-Élysées
TVA Nouvelles
Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes samedi en début d’après-midi pour disperser des manifestants issus des convois antipapes qui s’étaient donnés rendez-vous sur les Champs-Élysées à Paris, selon un journaliste de l’AFP.
Des milliers d’opposants au pass vaccinal, sous le nom de «convois de la liberté» et venus de toute la France, ont rejoint Paris samedi dans le but de manifester malgré l’interdiction de la préfecture de police, déterminée à empêcher tout blocage.
Vers 14 h, plus d’une centaine de véhicules avaient rejoint l’avenue, des automobilistes, certains dorénavant à pied, agitaient des drapeaux ou scandaient «liberté».
Des gaz lacrymogènes ont été utilisés. Les forces de l’ordre ont évacué les piétons qui étaient autour de l’Arc de triomphe, avant de repousser peu à peu les manifestants vers les jardins qui se trouvent à l’autre bout de cette célèbre artère de la capitale.
«On était depuis hier 17 h 00 sur Paris, tel un cheval de Troie. On était invisibles, on voulait se fondre dans la masse. Moi je suis un gilet jaune, mais y a beaucoup de primos manifestants. À 13 h 15, on a décidé de se rejoindre autour de l’Arc-de-Triomphe parce qu’on savait que plusieurs convois étaient là. Les convois en voiture c’était un test. On a d’autres manifestants qui vont venir aujourd’hui. On ne peut pas vacciner de force », a déclaré à l’AFP Laure 57 ans monitrice d’auto-école en Seine-et-Marne « contre le pass vaccinal », en fuyant les lacrymogènes sur les Champs-Élysées.
«Même si Macron ne le veut pas, nous on est là, pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur», chantaient des manifestants avant d’être dispersés.
Voitures, camping-cars et camionnettes sont partis de Nice, Lille, Strasbourg, Vimy (Pas-de-Calais) ou Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), circulant pendant deux ou trois jours à vitesse réduite sur des routes secondaires pour rejoindre la capitale.